Le nombre incroyable de ministres qui formeront le nouveau gouvernement (quoiqu’il devrait passer de 51 Ă 43), et les diffĂ©rents avantages dont ils bĂ©nĂ©ficieront, sans parler des salaires des diffĂ©rents Ă©lus Ă l’AssemblĂ©e Constituante, ont créé une polĂ©mique grandissante dans la mesure oĂą la Tunisie traverse une pĂ©riode très critique, sur le plan Ă©conomique.
Pressenti pour ĂŞtre le nouveau ministre des Affaires Sociales, Khalil Zaouia, conscient des problèmes de notre pays, a reconnu sur les ondes de Mosaique FM, cette après-midi qu’il est primordial de revoir Ă la baisse les salaires et les avantages des nouveaux ministres. Une dĂ©claration toute Ă l’honneur de l’Ă©lu d’Ettakatol, surtout qu’on sait que le prĂ©lèvement de 4 jours de salaires est toujours Ă l’Ă©tude, pour renflouer les caisses de l’État.
Ces mots de M. Zaouia viennent quelques heures après l’appel de l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF) Ă une trĂŞve dans les dĂ©penses publiques. L’ATTF s’est dit inquiète, quant au nombre Ă©norme de membres du prochain gouvernement. En ces temps de crise, la Tunisie devrait se restreindre Ă 20 membres, toujours selon l’ATTF.
Dans les sillages de la polémique des salaires de nos futurs ministres, toute une autre histoire touche notre Président Moncef Marzouki et qui fait actuellement un buzz sur nos réseaux sociaux : « Marzouki aurait refusé son salaire estimé à 30.000 D par mois pour se contenter de 2000 D»