La Chambre pénale spécialisée dans les affaires de lutte contre le terrorisme au Tribunal de première instance de Tunis, a condamné, Khelifa Guesmi, journaliste et correspondant de Mosaïque fm à Kairouan, à un an de prison.
Sa condamnation est en rapport avec l’affaire de la publication d’une information selon laquelle une cellule terroriste aurait été démantelée à Kairouan.
Par ailleurs, la radio rapporte qu’un commandant appartenant à la brigade régionale de lutte contre le terrorisme de la Garde nationale à Kairouan a écopé de trois ans de prison pour avoir révélé des informations concernant une opération d’interception et des données regroupées, selon Me Dalila Msaddak, membre du Comité de défense de Khelifa Guesmi.
L’avocate a précisé qu’un appel contre ce verdict sera déposé demain, mercredi 30 novembre 2022.
Le journaliste Khelifa Guesmi, avait été convoqué par la justice le 18 octobre dernier, devant le Tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de cette affaire.
Il est accusé d’avoir « divulgué intentionnellement l’une des informations relatives aux opérations d’interception, d’infiltration, de surveillance audiovisuelle ou des données qui y sont collectées ».
Khelifa Guesmi avait été placé en garde à vue le 18 mars 2022, le journaliste ayant refusé de divulguer ses sources d’information, provoquant l’indignation du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ainsi que la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA).
Il avait été libéré le 25 mars 2022 après une semaine de garde à vue.