Lors d’une rencontre-débat, organisée à l’initiative de RAJ-Tunisie, l’ancien ministre de la Fonction publique et de la gouvernance Abid Briki est revenu sur le fléau de la corruption qui gangrène l’administration et les différents organes de l’Etat.
Selon Briki, le gouvernement Chahed est « conscient de la propagation de la corruption mais ne dispose pas d’un programme de réforme capable de combattre ce fléau ».
L’ancien ministre a déclaré avoir présenté des dossiers de corruption et des propositions sur leur traitement, sauf que les discours du Chef du gouvernement sont restés « théoriques » et « n’ont pas été traduits ».
« Chahed a violé la loi avec sa décision arbitraire de supprimer ce département. Une décision qui n’a pas été discutée en Conseil des ministres », a-t-il ajouté
Invité à la même rencontre, Mongi Rahoui, président de la commission parlementaire des finances Mongi Rahoui, a fait savoir que « le gouvernement Chahed est venu avec pour seule mission de servir volontairement le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ».
DA
