Le ministre-conseiller auprès du chef du gouvernement chargé du suivi des réformes majeures, Taoufik Rajhi, a appelé à la nécessité de neutraliser les réformes majeures des tiraillements politiques « afin qu’elles soient efficaces ».
Lors d’une séance plénière dédiée à la balance économique de l’année prochaine, Rajhi a souligné que le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas et ne va pas imposer de diktats, indiquant que la Tunisie leur avait imposé plusieurs points bien que l’institution financière n’était pas satisfaite, notamment au niveau de la masse salariale.
Il a souligné que les propositions de départ volontaire et de réforme des institutions publiques ne sont pas des impératifs internationaux, mais bien des propositions du gouvernement tunisien, soulignant que le FMI n’a jamais soulevé la question de la privatisation des institutions publiques et n’a pas évoqué le dossier des caisses sociales.
« Si l’opposition était au pouvoir, elle ferait ce que le gouvernement actuel est en train de faire, car c’est un choix économique national », a-t-il ajouté.