Le 24 juillet 2025, le ministère de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh, a présenté une nouvelle étude stratégique. Elle vise à protéger et organiser les terres agricoles du pays jusqu’en 2050. Cette démarche répond aux problèmes liés à la division des parcelles, à l’urbanisation et à la dégradation des sols.
Depuis les années 1960, la taille moyenne des exploitations est passée de 16 à 6 hectares. Cela complique l’utilisation de techniques agricoles durables, comme le labour en courbes de niveau. Or, ces techniques sont importantes pour garder l’eau et la qualité du sol. Cette situation met en danger la sécurité alimentaire et augmente la dépendance aux importations.
La stratégie fixe plusieurs objectifs clés. D’abord, elle veut assurer la protection des terres agricoles sur le long terme. Ensuite, elle cherche à limiter les effets du changement climatique. Elle souhaite aussi intégrer l’aménagement des terres dans un plan global de développement rural. Il est essentiel de protéger les terres contre la division et l’urbanisation. Par ailleurs, la gestion des ressources naturelles, notamment l’eau et le sol, doit être renforcée. Enfin, la stratégie lutte contre la négligence des terres agricoles.
Pour réussir, l’Agence foncière agricole devra intervenir sur un million d’hectares. Elle bénéficiera aussi d’un cadre légal révisé et d’un renforcement des compétences de ses agents.
Le ministre a appelé toutes les administrations et les acteurs locaux à participer. Ils devront élaborer ensemble un plan d’action clair. Cette stratégie est un pas important pour un développement agricole durable. Elle permettra aussi de mieux préparer le secteur aux défis futurs.