Pour le classement 2011 de ‘The Economist’ des pays selon leur indice de dĂ©mocratie, la Tunisie passe de la 145Ăšme Ă la 92Ăšme place en un an ( de 2010 Ă 2011).
Cet indice a été calculé à partir de 60 critÚres différents et réparti sur 167 pays étudiés en 4 différents types de régime : les démocraties avec un indice entre 8 et 10 , les démocraties imparfaites (indice entre 6 et 8), régimes hybrides (entre 4 et 6) et les régimes autoritaires (inférieure à 4).
Sur une Ă©chelle de 0 Ă 10, la Tunisie a un indice de 5,53, donc qualifiĂ© selon le journal de rĂ©gime hybride. Toutefois, c’est un indice permet Ă notre pays de se hisser sur la premiĂšre marche du podium parmi les pays arabes.
Ainsi, dans les contrĂ©es qui ont ouvert le bal du printemps arabe, il y a an, on a dĂ©passĂ© dans le classement Ă©tabli par le magazine anglais, le Liban (94Ăšme), la Palestine (99Ăšme) et se maintiennent loin devant lâIrak (109Ăšme) et lâEgypte (115Ăšme).
Le pays de lâex-dictateur Saddam Hussein, Ă qui on a offert sur un char amĂ©ricain la dĂ©mocratie. Comme quoi, on nâest jamais bien servi que par soi-mĂȘme, mĂȘme quand il sâagit de dĂ©mocratie.
Dernier de la classe : le BahreĂŻn 144Ăšme. LĂ oĂč la rĂ©volution se fait massacrer au quotidien loin des camĂ©ras et des reporters dâAl Jazeera. Puisque le Qatar se contente jusquâĂ lâheure de renforcer lâarsenal militaire dĂ©jĂ bien en place Ă Manama aux cĂŽtĂ©s des autres Ă©mirats et royaumes du golfe, enfin unis pour une cause perdue dâavance.
Bref, ceci explique cela. Maintenant quâon tutoie le haut de la pyramide, on ne doit jamais (se) pardonner des chutes vertigineuses. Il va falloir plutĂŽt viser encore plus haut. Parce que caresser les sommets est davantage aisĂ© que de sây maintenir. Il ne faut pas se gargariser et bomber le torse. Nous ne sommes quâĂ notre premier pas…
