En début de mois, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, lançait un cri d’alarme sur la situation économique du pays, rappelant que, depuis le déclenchement de la révolution, soit depuis un an, 120 entreprises étrangères ont définitivement quitté la Tunisie.
La multiplication croissante des manifestations, grèves et autres sit-in a eu raison de la patience des patrons de ces sociétés.
Ainsi, la société japonaise Yazaki, spécialisé dans la fabrications des câbles d’automobiles, a informé le ministère du Commerce et de la Technologie, de sa décision de fermer son unité implantée à Moularès, et ce, suite à la grève, non déclarée, qu’ont tenue ses employés, les 15 et 16 décembre dernier, réduisant à néant la production. Ceci a causé un retard dans la livraison, qui a obligé la société nippone à verser d’importants dédommagements à son client. Cette information a été révélée ce matin par l’Economiste Maghrébin et confirmée, ensuite, par la TAP.
Le groupe Yazaki comptait cinq unités dans le gouvernorat de Gafsa et emploie au total 2200 personnes.