L’accent a été mis sur la nécessité de généraliser l’expérience de la Police de proximité dans tous les gouvernorats, en vue d’instaurer un climat de confiance entre les citoyens et l’appareil sécuritaire.
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, s’est entretenu, hier mardi 9 janvier avec la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie, Céline Moyroud.
L’entretien a été l’occasion d’aborder la coopération relative à la réforme du domaine sécuritaire, notamment au niveau des prestations rendues aux citoyens, à travers l’approche de la Police de proximité, adoptée dans le gouvernorat de Médenine.
Le ministre a souligné, dans ce contexte, l’engagement du ministère de l’Intérieur envers la réforme sécuritaire, conformément aux normes internationales.
Aussi, l’accent a été mis sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des activités prévues par le document de la quatrième phase du projet de coopération 2023-2027.
Le projet de la police de proximité entre dans le cadre de la coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour la réforme du secteur de la sécurité en Tunisie, n’a pas trop avancé. Depuis 2021, on avait annoncé que l’expérience est étendue à toutes les régions.
18 centres pilotes ont été installés et 18 Conseils locaux de sûreté créés, outre l’équipement de 128 unités spéciales de lutte contre les violences faites aux femmes, dans le cadre de ce programme.
C’est depuis 2013, que la Tunisie s’est pleinement engagée dans le modèle de la police de proximité avec pour objectif son élargissement à toutes les municipalités. Une police résolument plus proche des citoyennes et citoyens.