Critiqué au sujet de la réduction du nombre de chapitres et des horaires d’enseignement, le ministre de l’Education a assuré que ceci n’aura pas d’effet sur le niveau scolaire.
Fathi Slaouti a souligné que le changement des programmes éducatifs, la fusion de certains chapitres et la réduction du temps scolaire n’affecteront pas le niveau scolaire des élèves.
En réponse aux questions posées par les députés lors de la séance plénière d’hier, vendredi 6 novembre 2020, Slaouti a indiqué que 32 comités techniques, composés d’inspecteurs et d’experts, travaillent jour et nuit pour alléger le contenu des programmes éducatifs tout en veillant à garder l’essentiel.
« On œuvre à les adapter au système d’enseignement exceptionnel, dans le but d’assurer l’apprentissage complet en un temps limité », indique-t-il, notant la possibilité d’utiliser cette procédure même après la pandémie.
« La réduction du temps scolaire serait adoptée afin d’accorder aux élèves du temps pour qu’ils puissent développer des connaissances et des compétences qui les aideront à s’intégrer dans le marché du travail à l’avenir. »
Un syndicat insatisfait
La fédération générale de l’enseignement secondaire a dénoncé l’approche « unilatérale » adoptée par le ministère de l’Éducation.
Elle a appelé le département à annuler toutes les mesures décidées en dehors de la voie de la réforme participative de l’éducation, le tenant pleinement responsable de ce qui pourrait résulter de cette approche.
La fédération a estimé que ces mesures sont improvisées et servent certaines personnes influentes cherchant à imposer des agendas.