La fédération nationale des communes tunisiennes a exprimé, dans un communiqué publié lundi 28 juin 2021, sa dénonciation du retard de la vaccination des agents municipaux.
Condamnant un retard injustifié, la fédération a fixé un ultimatum de 72 heures.
Elle a indiqué n’avoir reçu aucune réponse ni date précise pour le début de la vaccination des agents, malgré ses contacts avec les directions régionales de la santé et le ministère de tutelle, ce qui « est considéré comme un grand manquement et une terrible incompétence dans la gestion de la crise, ainsi qu’une exclusion délibérée des représentants de la collectivité locale. »
Par ailleurs, le fédération a exprimé son rejet de ce qu’elle a décrit comme « le mépris du gouvernement pour la sécurité et la vie des agents municipaux », qui équivaut, selon le texte du communiqué, à un « crime d’État », appelant « le gouvernement à remédier à cet échec » au cours de ce 72h, « afin que les agents municipaux puissent continuer à accomplir leurs tâches et contribuer à l’effort national de lutte contre l’épidémie avec tout patriotisme et responsabilité. »
En avril, le président de la Fédération Nationale des Commune Tunisiennes Adnane Bouassida, avait évoqué l’éventualité d’une grève commune de deux à trois jours avec le syndicat (UGTT) au cas où ses revendications ne sont pas satisfaites.
La FNCT appelle, en effet, à inscrire, les agents chargés de l’enterrement des morts Covid-19 et les agents de propreté sur la liste des personnes prioritaires pour la vaccination.