« Le ministère de l’éducation traite le dossier des enseignants suppléants en émettant des menaces », c’est ce qu’a indiqué Taoufik Chebbi, secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base.
Il réagissait à un communiqué du ministère concernant le contrat à signer par les enseignants suppléants, estimant que le but est de mettre fin à la grève qui a privé des milliers d’élèves de leur droit à l’éducation.
« La menace du ministère de mettre fin à toute relation de travail en cas de non signature du contrat avant le 10 novembre courant, sera confrontée par une réaction de la fédération générale de l’enseignement de base et de ses adhérents », a-t-il affirmé.
D’autre part, il a estimé que le contrat proposé par le ministère de l’Education est humiliant et en contradiction avec l’accord du 8 mai 2018, rapporte l’agence TAP
Selon lui, le ministère mène une pression et menace les enseignants suppléants au lieu d’entamer un dialogue pour résoudre le problème et pouvoir reprendre les cours, a-t-il encore expliqué.
La fédération poursuivra ses mouvements de protestation, a notamment ajouté Chebbi.
Le ministère de l’Education a publié, ce mardi 8 novembre, un communiqué, dans lequel il précise les dispositions, y compris financières, des contrats qu’il a établi au nom des enseignant grévistes.
Le ministère précise, en outre que les enseignants désireux de régulariser leur situation doivent signer ces contrats mis à leur disposition, avant le 10 novembre. Date à laquelle ils seront considérés comme défaillants et seront remplacés.