Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a déclaré que la situation sociale actuelle est causée par la faiblesse des institutions étatiques.
Il a ajouté que les protestations qui concernent divers secteurs sont dues aux prix élevés et aux salaires bas, relevant de la politique des gouvernements successifs.
Il a poursuivi, ce samedi 28 novembre 2020, estimant qu’il existe un plan systématique alimentant les mouvements sociaux observés dans un certain nombre de quartiers.
Pour lui, ces mouvements sont orchestrés par les « nouveaux comités populaires » et il y a une orientation politique spécifique les guidant.
« Nous respectons l’Etat de droit et les institutions… mais dans les prochains jours, nous exprimerons notre rejet de l’injustice à laquelle sont exposés certains secteurs et groupes importants, en particulier dans le secteur privé », a déclaré Taboubi.