La chambre d’accusation auprès de la Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce vendredi 12 mai 2023, la décision du Tribunal de première instance de libérer l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, sur fond de l’affaire relative, au chantage et à l’exploitation, de son poste pour détourner des fonds appartenant à autrui.
Arrêté en juin 2022, l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur avait été placé en garde à vue le 17 juin 2022 dans le cadre de l’affaire Instaligo, une société de production audiovisuelle implantée à Kalâa Kebira.
Le ministère public avait ordonné une enquête contre les suspects dans cette affaire, accusés d’un attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre.
Le 19 juin 2022, Mohamed Ali Aroui a fait l’objet d’un deuxième mandat de dépôt émis par le premier juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Tunis et ce, après un premier mandat émis dans le cadre de l’affaire instalingo.
Pour ce deuxième mandat, Aroui est soupçonné de chantage et d’avoir exploité sa qualité de fonctionnaire public pour un avantage personnel.
Toutefois, Mohamed Ali Aroui reste en prison dans le cadre du premier mandat de dépôt émis à son encontre.