La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect) a exprimé, hier, mercredi 15 mars, sa condamnation des rumeurs colportées, récemment, dans certains médias audiovisuels à propos de l’activité des entreprises opérant dans le secteur des compléments alimentaires.
Des rumeurs qui affecteraient la crédibilité des fabricants et la pérennité de leur activité économique, ajoute le communiqué.
Le groupe professionnel de fabricants de compléments alimentaires affiliés à la Connect a informé que le groupe, depuis sa création en 2020, a adressé de nombreuses correspondances à l’autorité de tutelle dans le but d’établir un cadre juridique qui réglemente le secteur et le protège des ingérences. Des correspondances qui n’ont reçu, d’après les fabricants, aucune réponse.
Le groupe appelle de ce fait l’autorité de tutelle à accélérer la mise en place d’un cahier des charges réglementant l’activité des fabricants de compléments alimentaires, avec l’obligation d’impliquer le groupe dans sa rédaction.
La question des compléments alimentaires a suscité, récemment, des soupçons après que le ministère de la Santé a interdit la vente de 4 compléments alimentaires dans les pharmacies en Tunisie. Il s’agit de Fibrolax, Rgoff, Cloix (100 mg/ml) et Colix.
Rappelons que le 1er mars dernier, la direction de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé a annoncé la décision de retirer du marché les compléments alimentaires suivants : Fibrolax, 250ml et 200ml, Rgoff 125ml, Cloix 100mg pour adultes et Colix 400mg pour nourrisson.
Le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens de Tunisie, Ali Bsila, avait indiqué « qu’une analyse microbiologie sur des échantillons a montré que ces compléments alimentaires ne respectent pas les normes ».
Le problème évoqué serait la vente en ligne, a fait remarquer Bsila, mettant en garde contre le danger que représentent ces compléments alimentaires sur la santé.