La Banque mondiale est particuliĂšrement prĂ©occupĂ©e par le Liban et la Tunisie et dans une moindre mesure, par l’Ăgypte, a dĂ©clarĂ©, ce mardi 14 fĂ©vrier, le vice-prĂ©sident de la banque pour la rĂ©gion MENA, Ferid Belhaj.
« Nous avons un certain nombre de tensions dans ces pays », notamment les niveaux d’endettement et une inflation Ă©levĂ©e, a-t-il dĂ©clarĂ© Ă Reuters en marge du World Government Summit Ă DubaĂŻ.
« Le rĂŽle de l’Ătat dans l’Ă©conomie, en gĂ©nĂ©ral dans la rĂ©gion MENA, a toujours Ă©tĂ© un sujet de prĂ©occupation pour nous », a-t-il dĂ©clarĂ©, ajoutant qu’il y avait un « gros morceau » de dette publique qui n’est pas divulguĂ©, faisant rĂ©fĂ©rence aux dettes des entreprises publiques.
« Et nous plaidons pour cette transparence, car c’est la seule façon de commencer Ă rĂ©former- vous devez avoir vos comptes clairs devant vous », a dĂ©clarĂ© M. Belhaj.
« En Tunisie, le mouvement de réforme avance, mais plus lentement que ce que nous souhaitons. », a-t-il notamment déclaré.
« Le Liban a longtemps eu des niveaux Ă©levĂ©s de dette publique, et cela devient « extrĂȘmement problĂ©matique », a-t-il dit, Ă©voquant « un quasi-effondrement du secteur financier ».
« La Banque mondiale a dĂ©jĂ engagĂ© 900 millions de dollars en faveur de l’Ăgypte pour l’exercice fiscal en cours jusqu’en juin, et nous verrons comment les choses se passent- nous pourrions nous engager davantage », a Ă©galement fait savoir FĂ©rid Belhaj.