Une délégation de l’UE a entamé ce mardi 21 mars 2023 une visite officielle en Tunisie. Cette visite a été l’occasion, pour les responsables européens envoyés en Tunisie de se faire une idée plus précise sur la situation économique en Tunisie.
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Gert Jan Koopman souligne la disposition de l’UE à poursuivre le dialogue avec la Tunisie et met l’accent sur l’importance de coordonner avec les autres bailleurs de fonds
L’UE est disposée à soutenir le gouvernement tunisien dans ses négociations avec le FMI mais souligne la nécessité de finaliser cet accord
Gert Jan Koopman : « La Tunisie reste un partenaire stratégique de l’UE à tous les niveaux »
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Conduite par Gert Jan Koopman, Directeur Général pour le Voisinage et les Négociations d’Élargissement ; Johannes Luchner, Directeur Général adjoint chargé des migrations ; et Luigi Soreca, Envoyé spécial pour les aspects extérieurs des migrations, cette visite officielle devait faire office de discussion approfondie sur « l’état d’avancement du partenariat Union Européenne – Tunisie ».
La situation économique à la loupe
Le Directeur Général pour le Voisinage et les Négociations d’Elargissement à la Commission européenne, Gert Jan Koopman, dont les propos ont été rapportés par le minisitère de l’Economie et de la Planification, a indiqué, ce mardi 21 mars, que la visite qu’il effectue en Tunisie à la tête d’une délégation de l’Union européenne, leur a donnée l’occasion d’avoir une idée sur la situation économique dans le pays, sur les difficultés et sur le déroulement des réformes et les besoins en terme de soutien et d’assistance.
« La Tunisie reste un partenaire stratégique de l’UE »
Il a rappelé, lors d’une rencontre avec le ministre de l’Economie, Samir Saïed, que « la Tunisie reste un partenaire stratégique de l’UE à tous les niveaux, évoquant le rôle important que peut jouer l’investissement privé dans le renforcement et la diversification de la coopération entre les deux parties ».
Il a également souligné la disposition de l’UE à poursuivre le dialogue et les négociations sur les programmes de partenariat, mettant l’accent sur l’importance de coordonner avec les autres bailleurs de fonds pour donner plus d’efficacité aux programmes de développement et de réformes.
Finaliser l’accord avec le FMI
L’UE est également disposée à soutenir le gouvernement tunisien dans ses négociations avec le Fonds Monétaire International, a encore fait savoir Gert Jan Koopman, soulignant la nécessité d’accélérer le rythme d’implémentation des réformes tout en mettant l’accent sur la nécessité de finaliser cet accord avec le FMI afin que l’UE puisse renforcer son soutien à la Tunisie en matière de financement de projets publics et de soutien budgétaire.
Samir Saïed se félicite du soutien de l’UE
Pour sa part, le ministre de l’Economie, Samir Saïed, a annoncé avoir exposé le programme national des réformes mis en œuvre par le gouvernement tout en se félicitant du soutien de l’UE à ce processus de réformes et de développement en Tunisie.
Il a rappelé que ce programme a pour objectif d’augmenter le taux de croissance, de rétablir les équilibres financiers et de consolider les acquis sociaux, outre les réformes et les mesures conçues pour améliorer le climat des affaires, booster l’investissement et accélérer le rythme de réalisation des
D’autres reunions au menu de la delegation européenne
La delegation de l’UE en visite en Tunisie a plusieurs reunions prevue avec des acteurs institutionnels que les ministres de l’Économie, des Affaires sociales, et de l’Energie, ainsi que le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et des représentants du ministère de l’Intérieur.
L’UE s’inquiète de la détérioration de la situation politique et économique en Tunisie et redoute un effondrement du pays, a déclaré, hier, lundi 20 mars 2023 à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
En s’exprimant en marge de la réunion du Conseil des Affaires étrangères de l’UE, dans une déclaration relayée par l’AFP, il a indiqué que « l’UE redoutait un effondrement de la Tunisie et les conséquences que cela pourrait avoir sur le vieux continent, en l’occurrence les flux migratoires et une instabilité dans la région ».
