Cherchant à appliquer le décret Cutro relatif à l’expulsion rapide des demandeurs d’asile vers leur pays pour lesquels des permis d’expulsion ont été délivrés, l’Italie s’apprête à expulser 12 000 personnes, dont 4 000 Tunisiens, arrivés en Italie dans la première moitié de cette année..
Comme l’a indiqué le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Pintedosi, cette nouvelle loi sur l’immigration, appelée décret Cutro, a été adoptée en Italie en Mai dernier. Elle prévoit une série de mesures qui restreint les droits des immigrés.
Les conditions pour obtenir cette protection spéciale sont désormais drastiques. Seule une minorité de personnes pourront en bénéficier, dont les migrants victimes de « pathologies particulièrement graves, qui ne peuvent pas être traitées de manière adéquate dans le pays d’origine ».
Par ailleurs, Rome a actualisé sa liste de pays sûrs où les migrants peuvent être renvoyés plus facilement. Ainsi, le Nigeria, l’Algérie, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie ou encore la Gambie sont désormais considérés comme des États sûrs par l’Italie.