L’ISIE est actuellement au cœur de la tourmente suite à la publication du dernier numéro du JORT dans lequel on peut consulter la décision de traduire de nombreuses « pages Facebook » devant la justice sur fond de leur activité durant les élections.
Sauf que pour l’instance électorale, des médias ont été pris pour des pages Facebook comme en l’occurrence le média associatif Al-Qatiba et le média privé Al-Arabi Al-Jadid.
En effet, les plaintes, déposées auprès du tribunal de première instance de Tunis, portent sur nombre d’infractions recensées lors de la campagne relative au référendum de juillet 2022, tels que les injures, la diffamation, la publicité politique, ou encore les financements étrangers et la propagation des intox.
Sauf que selon le JORT, on peut lire que le propriétaire de la « page Al-Qatiba » a été également traduit devant la justice, or nous évoquons un média d’investigation et non pas une simple page Facebook.
Sur sa page le fondateur du média en question Walid Mejri a pris la parole pour dénoncer cette décision qui est légalement infondée selon ses dires. Lui qui rappelle que son média emploie plus de 20 journalistes dénonce les agissements de l’instance électorale et dit craindre pour la liberté d’expression.