« Le président du mouvement est le candidat naturel du parti à l’élection présidentielle mais ceci n’est pas obligatoire », a annoncé Rached Ghannouchi, chef d’Ennahdha.
Le mouvement, qui cherche encore sa « perle rare », est ouvert à tout « candidat consensuel », indique-t-il, ajoutant qu’il peut s’agir de Kamel Morjane ou un autre. « Ennahdha n’a de lignes rouges contre personne. Quelle que soit la partie », a-t-il ajouté.
Commentant la possibilité d’un remaniement ministériel opéré par le chef du gouvernement, Ghannouchi a déclaré qu’il n’est pas possible d’effectuer un changement aussi important pour le moment, d’autant plus que le pays est au seuil des élections présidentielles et législatives.
« Nous n’occuperons pas le pays avec d’autres problèmes », a -t-il ajouté.