Le président de la République, Kaïs Saïed a fait savoir, lors d’une cérémonie organisée, jeudi au palais de Carthage à l’occasion de la célébration de la journée du savoir, que la consultation nationale relative au conseil supérieur de l’éducation, prévu par la constitution de juillet 2022, sera lancée le 15 septembre 2023.
Dans une allocution diffusée en direct sur Wataniya 1, le chef de l’Etat a ajouté que l’éducation est un droit humain fondamental tout comme l’eau et l’air, mais il ne suffit pas, a-t-il dit, de garantir ce droit dans les textes juridiques et les déclarations, mais il faut réunir les conditions matérielles qui préservent ce droit pour tous dans la réalité, d’où la création a-t-il dit, du conseil supérieur de l’éducation.
« Nous menons, actuellement, une guerre de libération nationale et je suppose que l’ensemble du corps enseignant est engagé dans cette lutte que nous conduirons sans relâche », a-t-il soutenu.
Le président de la République a affirmé que les élèves et les étudiants sont confiés aux enseignants et professeurs, et il n’est pas question à l’avenir d’accepter ce qui s’est passé ces dernières années en matière de rétention des notes, précisant que la copie d’examen appartient légalement à l’établissement d’enseignement.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a évoqué les inconvénients de l’intelligence artificielle (IA), soulignant qu’il n’est pas surprenant que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ait mis en garde, récemment, contre les risques de l’intelligence artificielle pour la paix et la sécurité mondiale, affirmant que « l’utilisation malveillante des systèmes d’IA à des fins terroristes ou criminelles pourrait provoquer des niveaux terribles de morts et de destruction, un traumatisme généralisé et des dommages psychologiques d’une ampleur inimaginable ».