Ahmed Laabidi alias Kafon, le rappeur à la voix mélodique que tout le monde peut entendre sur la chanson «Houmani», restera en prison. Après avoir comparu, mercredi 22 janvier 2014, devant la cour d’appel de Tunis dans le cadre de son procès pour consommation de stupéfiants, cette cour d’appel a confirmé le jugement prononcé en première instance qui l’avait condamné en juillet 2013 à un an d’emprisonnement et à 1000 dinars d’amende.
Kafon avait fait appel de sa peine malgré une loi assez stricte lorsqu’il s’agit d’affaires en rapport avec les stupéfiants. Le rappeur voit donc sa peine confirmée alors que son avocat Ghazi Mrabet avait tout fait afin d’accélérer la procédure d’appel.
Le cas de Kafon, qui écope de la peine minimale prévue par la loi sur les stupéfiants, n’est pas une surprise, selon son avocat. Ce dernier plaidait pour une révision voire une abrogation de la loi de 1992 relative aux stupéfiants. Aujourd’hui, cet appel devient plus insistant, Ghazi Mrabet estimant que les consommateurs de Cannabis et non récidivistes ne doivent plus être emprisonnés pendant une année.
Quant à Kafon, il pourrait bientôt bénéficier des conditions de la grâce et de la liberté conditionnelle, selon son avocat.
