Depuis hier soir, des confrontations très violentes ont opposĂ© les forces de l’ordre Ă un groupe d’habitants de Jendouba, renforcĂ©s par des salafistes. Ce groupe de personnes, contrairement, Ă ce qui est vĂ©hiculĂ© par certains mĂ©dias, n’est pas composĂ© exclusivement de salafistes, mais en grande partie seulement.
Les individus, qui affrontaient la police, étaient armés de couteaux et de cocktails Molotov, selon plusieurs témoignages. La violence a été telle, à Jendouba, que ces énergumènes ont incendié un poste de police du centre de la ville, ainsi que le local du CPR, le parti du président Marzouki.
Selon un tĂ©moin avocate, la situation aurait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© après l’arrestation de 12 sit-inneurs, ouvriers travaillant dans une ferme entre Jendouba et Boussalem, qui protestaient contre leurs conditions difficiles. C’est après la manifestation du groupe d’habitants, devant le tribunal de Jendouba, pour la libĂ©ration de ces ouvriers et face au refus inconditionnel des responsables, que les premiers affrontements ont commencĂ©.
