La « crise » d’eau continue en Tunisie. La distribution de l’eau potable est toujours perturbée, des régions se trouvent encore sans eau, les réserves d’eau se sont vues rétrécirent… Un vrai dilemme pour un pays connu pour sa pauvreté en eau.
Les agriculteurs travaillant dans la zone irrigable Wadi Ghrib, relevant de la délégation de Fernena, gouvernorat de Jendouba, font désormais partie des victimes de cette crise.
Selon Mosaïque fm, les agriculteurs ont bloqué la route nationale n°17 qui relie Jendouba à Tabarka via Fernena et Aïn Drahem en signe de protestation contre le manque d’eau d’irrigation.
Des dégâts ont été enregistrés dans la région à cause de la perturbation de distribution de l’eau d’irrigation. Selon la même source, les sit-ineurs demandent à ce que le réseau de distribution soit réparé d’urgence et à ce qu’on indemnise ces dégâts.
Il est à rappeler que le ministre de l’Agriculture Saad Seddik avait indiqué que les précipitations ont diminué de 28%. De même pour les réserves d’eau qui ont connu une baisse de 25%.
Il a ajouté que la crise a atteint les nappes d’eau phréatiques et souterraines, vu que certains barrages se trouvent actuellement secs, notamment le barrage de Wadi Nabhana.
Seddik a rappelé que la Tunisie est un pays pauvre en eau avec une disponibilité de l’eau renouvelable par habitant de moins de 480m3, soit en dessous de la moyenne soulignant la nécessité donc de trouver des solutions à ce problème.