Les jours se suivent et se ressemblent pour l’Ă©conomie tunisienne. Il y a une semaine, la Banque centrale de Tunisie et l’UTICA ont tirĂ© la sonnette d’alarme. Juste avant, le ministère des Finances a annoncĂ© la couleur pour l’annĂ©e prochaine prĂ©voyant de ne pas dĂ©passer les 6% de dĂ©ficit budgĂ©taire du PIB.
Hier, le ministre des Finances, Jalloul Ayed, a dĂ©clarĂ© qu’il croyait de moins au moins en sa bonne Ă©toile. «Cette annĂ©e, nous allons nous retrouver avec un dĂ©ficit budgĂ©taire de 4 % du PIB. L’annĂ©e prochaine, nous serons très chanceux si ce dĂ©ficit ne dĂ©passe pas les 6 %», a dĂ©clarĂ© Jalloul Ayed, lors d’une confĂ©rence, rapporte l’agence Reuters.
«Nous ne voulons pas que le dĂ©ficit budgĂ©taire atteigne les 9, 8 ou 10 %, car si cela devait arriver, la Tunisie pourrait perdre sa note d’’investissement grade’», ajoute-t-il.
Sur ce sujet, la mĂŞme source rappelle que la Tunisie possède la note ‘investissement grade’ la plus basse et une apprĂ©ciation nĂ©gative de la part des trois grandes agences de notation. Rappelons qu’au novembre 2011, l’agence de notation financière amĂ©ricaine Standard and Poor’s (S&P) a annoncĂ© qu’elle conservait la note BBB- pour la Tunisie ; une note qualifiĂ©e de ‘qualitĂ© moyenne infĂ©rieure’.
MĂŞme si l’Ă©conomie tunisienne a progressĂ© de 1,5 % au troisième trimestre, la croissance globale en 2011 sera proche de zĂ©ro et les prĂ©visions prĂ©disent, selon le gouvernement, un rebond de 4,5 % en 2012, termine Reuters.
