Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antonio Tajani, a présidé, ce mercredi 2 avril 2025, au siège du ministère, la deuxième réunion annuelle du Comité mixte de coopération au développement ainsi que la onzième session plénière du Conseil national de la coopération au développement. Il était accompagné du vice-ministre Edmondo Cirielli.
Selon l’agence de presse italienne Nova, les discussions ont abouti à l’approbation d’un programme de 20 millions d’euros, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ce programme vise à faciliter le retour volontaire d’environ 3 300 migrants appartenant à des catégories vulnérables présents en Algérie, en Tunisie et en Libye vers leurs pays d’origine.
Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de gestion des flux migratoires adoptée par l’Italie et l’Union européenne. Il met l’accent sur la volonté de promouvoir des solutions humaines et durables pour les migrants qui se trouvent en situation de précarité dans les pays de transit. En fournissant un accompagnement financier et logistique à ces migrants, l’initiative cherche à réduire les risques liés à l’immigration clandestine et à offrir des alternatives viables aux parcours migratoires dangereux.
L’implication de l’OIM dans ce projet garantit un cadre conforme aux normes internationales en matière de protection des droits des migrants. Cette organisation, qui collabore étroitement avec les gouvernements et la société civile, veillera à ce que ces retours se fassent dans le respect de la dignité et de la sécurité des personnes concernées.
Cette initiative réaffirme l’engagement de l’Italie à traiter la question migratoire par une approche coopérative et solidaire, impliquant les pays d’origine et de transit dans la recherche de solutions durables. Elle pourrait également inspirer d’autres pays européens à adopter des mesures similaires pour une gestion plus humanitaire des flux migratoires en Méditerranée.