Les étalages anarchiques se trouvant au centre ville de Kasserine seront officiellement interdits à partir du jeudi 7 juillet 2017.
C’est ce que la délégation spéciale relevant de la municipalité de Kasserine a annoncé hier, lundi 4 juillet.
Un espace a été aménagé pour les marchands ambulants de Kasserine. Cet espace se situe à la rue Sefitla. Selon Shems fm, qui cite le président de la délégation spéciale, les marchands qui ne respectent pas cette décision seront poursuivis en justice.
Et Tunis, c’est pour quand ?
Les artères du centre-ville de Tunis regorgent de commerçants anarchiques. Les rues Charles de Gaulle ou encore Jamel Abdenasser sont devenues insupportables pour les piétons qui ne trouvent plus un mètre carré de liberté sur les trottoirs.
Des produits « made in China », toxiques voire cancérigènes sont vendus quotidiennement sans que personne ne bouge le petit doigt.
Insultes, gros mots et saletés, les rues qui faisaient jadis la beauté de Tunis, sont devenues une scène triste et pénible à regarder. Les campagnes sécuritaires se multiplient sans résultats palpables, les plaintes sont déposées chaque jour par les propriétaires des magasins et boutiques qui se trouvent bloqués devant une situation de chaos.
Les commerçants de Tunis ont observé une grève, le 31 mai 2016, sous l’égide de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de Tunis (UTICA) en signe de protestation contre les étals anarchiques.
A quand une solution radicale ? A quand cet espace tant attendu pour rassembler les commerçants ambulants et les étalages anarchiques ?
En mai dernier, le ministre de la Commerce Mohsen Hassan avait déclaré que quatre espaces seront mis à la disposition des marchands ambulants et des petits commerçants anarchiques à Tunis. Les commerçants ne semblent pas apprécier cette initiative, mais au final, joueront-ils au bras de fer avec l’Etat ?
I.B.