Après les deux récentes exhibitions de Brahim Gassas et sa perte de connaissance en pleine séance plénière, c’était au tour d’un autre député, Rabii Abdi du mouvement Wafa en l’occurrence, de se manifester et de se mettre en évidence.
En évidence, c’est trop dire d’ailleurs, disons, donc, qu’il a tenu à se faire remarquer lors du dernier jour de l’amendement des différents articles de la Constitution.
Prenant en effet la parole, le représentant du mouvement Wafa ne s’est pas montré tendre envers ses collègues, particulièrement le président de l’Assemblée Mustapha Ben Jaafar, qu’il a ouvertement accusé d’être «complice et témoin de l’ingérence exercée par une partie étrangère sur les débats de la Constitution, dont le contenu ne répond nullement aux attentes et aux espérances du peuple tunisien».
Accusation qui a été tout de suite réfutée par le président, s’indignant au passage des propos de l’intervenant.
Pis encore, le député n’a pas hésité, en évoquant l’absence du moindre article incriminant la normalisation avec l’entité sioniste, à lancer une quenelle à l’adresse des présents, tout en rendant hommage à l’humoriste Dieudonné, dont le récent dérapage n’a pas manqué de provoquer un tollé général en Hexagone.
Un geste assimilé à un bras d’honneur… qui mériterait, logiquement, une suspension de 6 séances…
M.A.