La crise politique actuelle en Tunisie semble intéresser aussi les médias étrangers.
Récemment, le journal français Le Monde, a mis en ligne un dossier pour revenir sur la situation politique que connait notre pays.
Le média a notamment critiqué ce qu’il a appelé un « mini-psychodrame » mettant en garde contre ses retombées sur le processus de la transition démocratique.
« La crise entre les deux branches de l’exécutif – le président Béji Caïd Essebsi et le chef du gouvernement Habib Essid – est désormais ouverte, acrimonieuse. Entre les deux hommes, hier alliés, c’est le schisme », a-t-on écrit.
L’article est revenu également sur l’historique de l’initiative politique du président de la République et sur les concertations qui ont eu lieu après son annonce.
On a présenté également les scénarios favorables pour le départ plus qu’imminent du chef du Gouvernement Habib Essid.
Le sort d’Habib Essid, grand commis de l’Etat réputé intègre, est scellé depuis que le président Essebsi a lancé le 2 juin l’idée de former un gouvernement d’ »union nationale ».
Cette initiative de rebattre les cartes sonne clairement comme un désaveu du bilan du premier ministre, nommé dix-huit mois plus tôt par le chef de l’Etat lui-même dans la foulée de la victoire aux élections législatives, fin 2014, de Nidaa Tounès, le parti « moderniste » anti-islamiste qu’il a fondé, peut-on lire.
KJ