Ce lundi 21 juillet 2025, les habitants de plusieurs quartiers du Grand Tunis enregistrent des coupures d’eau et d’électricité. Alors que le thermomètre dépasse allègrement les 45°C à l’ombre, c’est un véritable calvaire que vivent les citoyens, entre ventilateurs hors service, climatiseurs à l’arrêt, et robinets désespérément secs.
La SONEDE (Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux) a annoncé une perturbation majeure dans l’approvisionnement en eau potable, attribuée à une panne électrique soudaine survenue au niveau du transformateur principal de la station de pompage de Ghdir El Golla. Une panne qui, selon ses communiqués, est totalement indépendante de sa volonté.
Mais pendant que la SONEDE tente tant bien que mal de communiquer, la STEG (Société tunisienne de l’électricité et du gaz), elle, reste muette. Aucune explication officielle, aucune alerte, aucun calendrier de retour à la normale. Un silence qui ajoute à l’incompréhension et à la colère des citoyens.
Dans certains quartiers de La Soukra, Mnihla, El Mourouj ou encore Borj Louzir, les habitants s’organisent comme ils peuvent. Glacières, bouteilles d’eau stockées à l’avance — pour ceux qui ont eu la présence d’esprit — deviennent les outils de survie d’un quotidien paralysé par cette double coupure.
La STEG a-t-elle recouru au délestage ? il s’agit d’une mesure préventive ou d’urgence prise par les fournisseurs d’électricité pour soulager le réseau électrique en cas de déséquilibre entre l’offre (production) et la demande (consommation), notamment lors des périodes de canicule, de pic de consommation ou de panne majeure ?
Sur les réseaux sociaux, les messages affluent et plusieurs citoyens s’indignent alors que d’autres pointent du doigt le manque de coordination entre les deux sociétés publiques, censées garantir des services vitaux, surtout en période de pic de consommation.
Lire aussi : Grand-Tunis : Coupures d’eau ce lundi à cause d’une panne électrique majeure