Devant le nombre croissant des demandes de création de radios, que fera le gouvernement pour gérer les fréquences, ces ressources rares?
Face à la question de la rareté des fréquences, l’Etat ne peut pas satisfaire toutes les demandes. Il doit toutefois définir les règles du jeu. Est-ce la règle premier venu, premier servi ? Règle appliquée dans plusieurs pays. Dans ce cas, les demandes insatisfaites depuis des décennies en raison du blocage politique de l’époque, auront-elles le plein droit avant même les dernières radios privées existantes ?
Une autre règle peut être appliquée : celle de la vente aux enchères. Les radios privées existantes ou celles en cours de création devront entrer dans une vente aux enchères des fréquences radio.
Les radios qui ont bénéficié par le passé et dans des circonstances connues des fréquences de qualité et couvrant l’ensemble ou des parties du pays devront se mettre à la loi du marché et de la liberté.
L’Agence nationale des Fréquences a du pain sur la planche. Les quelques semaines à venir vont nous renseigner sur le projet du gouvernement de Béji Caid Essebsi en ce qui concerne la gestion des fréquences rares.
Les nouveaux entant comme les anciens acteurs dans le paysage médiatique devront s’accommoder à de nouvelles règles : premier venu, premier servi, ou du marché.