L’UTAP, l’UTICA, la CGTT, la liste est en train de s’allonger ! Ces organisations / syndicats veulent avoir leur mot à dire dans les concertations autour de la formation du prochain gouvernement.
L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche a ouvert la brèche lorsqu’elle a appelé, dimanche 17 novembre 2019, le chef du gouvernement désigné, Habib Jomli, à faire participer l’organisation agricole, aux discussions relatives à la formation du gouvernement.
Elle a également, demandé de prendre en considération ses recommandations, en ce qui concerne les personnes qui seront nommées à la tête des départements en relation avec le secteur de l’agriculture et de la pêche.
L’UTAP a également appelé à choisir les membres du prochain gouvernement, sur la base de la compétence et de l’intégrité et de mettre en place un programme de travail, valorisant les deux filières de l’agriculture et de la pêche, dans l’approche de développement.
L’Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) n’est pas en reste ! L’organisation patronale veut également être consultée pour les ministres à désigner aux postes à caractère économique.
C’est ce qu’a fait savoir, lundi 18 novembre 2019, le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi, indiquant d’abord que le poste de chef du gouvernement doit être occupé par un fin connaisseur en finances, et un leader qui sait gérer son équipe mais que le plus important c’est que l’UTICA soit consultée pour les ministères à caractère économique.
Dimanche, l’UGTT s’est également exprimée sur la question du prochain gouvernement sans pour autant appeler à être consultée. Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail a estimé que la Tunisie avait besoin, aujourd’hui, d’un gouvernement de compétence.
Le plus important pour la Centrale syndicale, « c’est d’assurer la continuité de l’Etat à travers la mise en œuvre des accords conclus par les gouvernements précédents et la satisfaction des attentes des Tunisiens liées aux questions économiques et sociales, au développement et à l’emploi, loin des calculs politiques étriqués et de l’esprit de vengeance », a-t-il dit.
Hier, la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), est sortie de sa torpeur en appelant d’abord, le prochain gouvernement à élargir la base des libertés syndicales, à respecter le pluralisme syndical mais surtout à reconnaitre le droit de la confédération à participer aux négociations et à exercer l’activité syndicale à plein temps.