Le chef de l’Etat, Kais Saied, a indiqué lors de la réunion mardi 7 janvier au Palais de Carthage du Conseil de sécurité nationale, que « tout indique que la situation en Libye est susceptible de connaitre davantage de complexité », soulignant la nécessité que les préparatifs nationaux pour ces développements possibles soient « à la hauteur de l’étape ».
Le chef de l’Etat a souligné à cet égard la nécessité de « bien se préparer à tous ces développements, qui sont non seulement liés à la sécurité et à la possibilité qu’un certain nombre de terroristes infiltrent la population réfugiée en Tunisie, mais aussi à le rapatriement d’un certain nombre d’étrangers, qui pourraient se réfugier sur le sol tunisien, comme cela s’est produit en 2011 », rapporte l’agence TAP.
Saied a émis l’espoir lors de la réunion du conseil consacrée à l’étude de plusieurs questions, dont la situation dans le sud de la Tunisie et à la frontière orientale, que la crise ne dégénérait pas en combats à l’intérieur de la Libye, mais a souligné que tout indique que « la situation risque de connaître des complications, en particulier à la lumière de l’ingérence étrangère ».
Après avoir rappelé les efforts pour résoudre le problème libyen de manière pacifique, le président de la République a souligné que l’évolution de la « situation n’est pas au niveau des efforts déployés, que ce soit dans le cadre des Nations Unies, ou par l’entremise de certaines capitales occidentales ou arabes, dont la Tunisie ».