Des témoignages recueillis auprès des participants au Flottille mondiale et maghrébine Al-Soumoud, destinée à briser le blocus imposé à Gaza, révèlent de graves exactions commises par les forces d’occupation israéliennes contre les militants arrêtés, notamment des Tunisiens, selon plusieurs médias internationaux.
Selon plusieurs rescapés, les détenus originaires du Maghreb, en particulier de Tunisie, ont subi un traitement brutal et inhumain, allant jusqu’à la torture. Certains d’entre eux poursuivent une grève de la faim depuis jeudi dernier, en signe de protestation contre les violences subies et la détention arbitraire, rapporte dans ce sens Mosaique FM.
Dans un communiqué publié ce dimanche, la Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé sa “profonde indignation et sa colère” face à l’agression subie par Yassine Gaïdi, membre de son bureau exécutif, sévèrement torturé dans les prisons de l’occupation.
La SNJT condamne “un acte barbare” contre Yassine Gaïdi
Le syndicat dénonce des “actes de barbarie et de traitement inhumain” ayant entraîné de graves blessures physiques, tout en appelant à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes détenus ainsi que des militants arrêtés lors de la mission humanitaire du Flottille.
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“Nous appelons l’ensemble des forces vives en Tunisie et à travers le monde à intensifier la pression sur les autorités d’occupation et leurs alliés, afin d’obtenir la libération de tous les otages et la traduction en justice des responsables de ces crimes”, souligne le communiqué.
L’affaire suscite une vague d’indignation en Tunisie, où plusieurs organisations et collectifs citoyens ont exprimé leur solidarité avec les activistes du Flottille.
Des rassemblements de soutien sont attendus dans les prochains jours à Tunis et dans plusieurs villes du pays, afin d’exiger la protection des ressortissants tunisiens détenus par Israël et la condamnation internationale des violences exercées contre les participants de la mission humanitaire.