Des influenceurs tunisiens et des pages Facebook mettent en garde contre un logiciel à caractère pornographique qu’utiliseraient certains usurpateurs pour faire chanter leurs victimes, essentiellement de la gent féminine.
La vidéo est virale. Sur Facebook et Instagram, on entend des voix féminines (le visage couvert) mettant en garde les filles contre le fait d’exposer des photos et des vidéos personnelles sur les réseaux sociaux.
Certaines personnes malintentionnées pourraient, d’après ces voix, utiliser des photos de filles, après les avoir transformées, à l’aide de « deepfake bot », pour les faire chanter et les usurper.
Des photos tellement manipulées qu’on pourrait les confondre avec des photos réelles.
Le bot, qui fonctionne, en fait, grâce à une intelligence artificielle, vit à l’intérieur d’une chaîne de messagerie privée Telegram.
Les utilisateurs peuvent envoyer au bot une photo d’une femme, et le bot enlèvera numériquement ses vêtements en quelques minutes, sans frais.
Entre juillet 2019 et 2020, environ 104.852 femmes dans le monde ont été ciblées et ont eu des images de nudité, de faux nus, partagées publiquement, dont des tiktokeuses de renom.
Emmanuel Macron, mais aussi Volodymyr Zelensky ou encore le Pape ont déjà fait l’objet de deepfakes.
En Tunisie, une fille aurait été victime d’un usurpateur, selon la voix de ces femmes, sans autre détail.
Ramzi