Beji Caïd Essebsi a dévoilé le nom du futur président de l’instance supérieure indépendante pour les élections. Certes, il ne l’a pas dit explicitement, mais pour les politiciens, Rajhi est l’homme de la future instance indépendante. D’autant plus qu’il fait l’unanimité aussi bien dans les cercles politiques qu’auprès des citoyens.
Lors de l’interview télévisée donnée aux chaînes tunisiennes, nationales et privées, hier soir, Caïd Essebsi a affirmé que Farhat Rajhi n’a pas été démissionnaire ou démissionné, mais qu’il a accepté une autre mission plus importante. Cette mission sera dévoilée dans les jours qui viennent.
L’ancien ministre de l’Intérieur aura-t-il la grande mission de se charger des élections ; une tâche des plus importantes ? C’est ce qui est apparu entre les mots prononcés par le Premier ministre. Farhat Rajhi est un juge respectable et respecté. Beji Caïd Essebsi en fin politicien va sûrement miser sur lui pour présider cette commission indépendante.
Les dispositions du projet de décret-loi portant la création d’une instance supérieure indépendante pour les élections ont été au centre du débat qui s’est déroulé au cours de la 4e réunion du conseil de l’instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, tenue, mardi après-midi, au Bardo.
Le départ de Rajhi et son remplacement par Habib Essid, technocrate et connaisseur de la machine sécuritaire, a fait couler beaucoup d’encre aussi bien dans la presse écrite que sur les réseaux sociaux et a «délié» les langues télévisées.