Le ministère de l’Intérieur a réagi, aujourd’hui, par la voix de son porte-parole, Faker Bouzghaya, à l’interdiction de voyage dont a fait l’objet le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi.
Faker Bouzghaya a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que cette interdiction de voyage a été appliquée « en vertu d’une décision de justice émise au début du mois de novembre par le Tribunal de première instance de Tunis ».
Il a précisé que le ministère de l’Intérieur n’est pas à l’origine de cette interdiction et qu’il ne fait qu’appliquer les décisions de justice sachant que Fadhel Abdelkefi s’apprêtait à prendre l’avion à l’aéroport Tunis-Carthage, aujourd’hui.
De son côté, le parti Afek Tounes a condamné avec la plus grande fermeté cette mesure qualifiée « d’arbitraire » et de « répressive », déplorant « l’instrumentalisation » des appareils de l’Etat dans le but de « réprimer l’opposition » et « limiter les libertés » fondamentales et individuelles.
Cette interdiction de voyager est une mesure administrative « sans motif légal », a ajouté le parti, soulignant qu’il prendra toutes les dispositions appropriées pour défendre le droit de son président de voyager et de circuler librement.