Suite à la réunion de la cellule de crise, composée des ministres de l’Intérieur, de la Défense, de l’Équipement, et du Tourisme, ainsi que des secrétaires d’État chargés des Affaires régionales et locales, et de l’Environnement, le gouvernement provisoire a décidé une série de mesures pour lutter contre la dégradation environnementale, a indiqué un communiqué, publié hier, par la primature.
Ces mesures consistent, notamment, en la retenue sur le salaire, les poursuites disciplinaires et judiciaires contre les agents réfractaires, en application du Statut général de la fonction publique et du Code de la comptabilité publique ; l’activation des commissions régionales de lutte contre les catastrophes naturelles et les commissions de vigilance environnementale ; l’utilisation des équipements et matériels des ministères de l’Agriculture, et de l’Équipement, ainsi que ceux des municipalités, dans les campagnes de propreté ; la création de décharges, dans les lots abandonnés, pour les déchets lourds ; l’autorisation aux municipalités de conclure des contrats directement avec la possibilité de les financer par le ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs, le gouvernement provisoire a appelé les gouverneurs à exercer les prérogatives des délégations spéciales à l’arrêt, et celles qui n’accomplissent pas leur mission de protection de la santé et du confort publics.
Il a, également, appelé à ce que soit accélérée l’élaboration d’une nouvelle loi portant des peines plus lourdes contre les infractions environnementales.
Notons que cette réunion vient suite à la grève de deux jours des agents municipaux. A Sfax, ces derniers ont entamé leur sixième jour de grève.
