Le porte-parole du Tribunal de première instance Sofien Selliti a annoncé hier, lundi 28 mai, dans une déclaration accordée à l’agence TAP, que la chambre des référés au Tribunal de première instance de Tunis a décidé lundi de suspendre la caméra cachée « Shalom ».
Cette suspension vient quelques jours après le dépôt d’une requête, par le Courant populaire, auprès du président du Tribunal de première instance de Tunis, appelant à la suspension urgente de l’émission.
Le parti estime que l’émission est une forme de normalisation avec l’ennemi sioniste, faisant observer que la réaction de certains invités a constitué une atteinte à la souveraineté nationale et une grave violation de la sécurité nationale et des dispositions de la Constitution.
Pour sa part, le producteur de la caméra cachée Walid Zribi a indiqué que la chaîne Tounesna TV, qui diffuse l’émission n’a reçu aucun verdict concernant l’interdiction de diffusion.
Invité sur Mosaique fm, il a expliqué qu’il y aura un appel contre ce verdict.
« Nous présenterons des arguments et des preuves de notre innocence pour faire face aux accusations Courant populaire »; a-t-il ajouté, assurant « qu’une association et de fervents défenseurs de la cause palestinienne sont pour la diffusion de l’émission ».
Rappelons que le scénario de la caméra cachée « Shalom » a pour but de proposer à des personnalités politiques, artistiques, sportives et médiatiques tunisiennes des sommes d’argent contre une éventuelle coopération avec l’entité sioniste.