En marge de la tenue du second tour des élections législatives, le mouvement Ennahdha a réclamé « la démission de Kais Saied » et « la tenue d’une présidentielle anticipée ».
Dans un communiqué public hier soir, en marge du second tour des législatives et de l’annonce du taux de participation (11,3%) par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Ennahdha a dénoncé « les grandes failles ayant accompagné l’opération électorale, révélées par la société civile ».
Des « failles », qui, selon Ennahdha, « ont reflété une atteinte manifeste du principe de transparence et d’intégrité des élections, et ayant traduit, clairement, l’absurdité de l’opération électorale, et la dilapidation de l’argent public ».
« Le parlement de Kais Saied, qui ne reflète qu’une petite minorité, n’a pas le droit d’exercer le pouvoir législatif au nom du peuple, de la majorité, et des électeurs. Tout ce qui en est issu n’a aucune signification, ou légitimité », estime Ennahdha.
Il a ainsi appelé le nouveau Parlement « à se saborder, dans l’attente d’une dissolution radicale, à même de sauver le pays du chaos qui le guette ».