Le parti Ennahdha a condamné, dans un communiqué publié aujourd’hui, l’agression dont fut victime, hier à Soliman, le journaliste Sofiène Be Farhat. Le communiqué dénonce, également, «les fausses accusations» imputant cette agression à des membres d’Ennahdha, en réaction à la déclaration de Sofiène Be Farhat dans laquelle ce dernier a affirmé que ses quatre agresseurs sont du mouvement islamiste, et lui auraient reproché d’être responsable du départ du gouvernement d’Ali Laârayedh.
Le journaliste Sofiène Ben Farhat a été victime, hier, d’une agression à la sortie d’un hôtel à Soliman. Il fut appréhendé par quatre individus qu’ils l’ont agressé à l’aide d’un objet tranchant, a-t-il témoigné. Ben Farhat bénéficie d’une protection policière permanente, mais le jour de l’agression il s’en était libéré pour une sortie privée avec des amis.
Par ailleurs, le Syndicat des journalistes a publié, pour sa part, un communiqué condamnant cette agression et réaffirmant le «soutien total au collègue Sofiène Ben Farahat». Le syndicat a fait part, également, de « sa profonde inquiétude devant les menaces continues dont sont victime (les journalistes) qui ont accompli leur devoir national en découvrant certaines vérités et en contrôlant le gouvernement provisoire précédent ce qui a poussé plusieurs sympathisants d’Ennahdha à accuser les gens de l’information d’être derrière la démission du gouvernement d’Ali Laârayedh».
K.A.