« Il faut que les élections aient lieu avant l’été, pour que tout le monde puisse être tranquille, aller à la plage », c’est l’une des phrases clés tweetées par la chaine d’information française iTele suite à l’interview accordée aujourd’hui au président provisoire Moncef Marzouki.
Un tweet, un message de Marzouki qui n’est pas passé inaperçu et qui a été immédiatement critiqué par les twittos tunisiens, déjà écœurés par la «bassesse» du «Livre noir».
Marzouki ne s’arrête pas en si bon chemin, confiant et gonflé à bloc, il annonce qu’ »il est totalement inexact de dire que c’est Ennahda qui dirige le pays ».
Toutefois, il est conscient qu’il a raté la révolution : « je n’ai pas analysé correctement la force de la contre-révolution, on a sous-estimé la volonté de revanche ». Marzouki enchaine, « le prix que nous avant payé, 380 martyrs et 2000 blessés, a été relativement bas ». Quant au sujet de la démocratie et l’islamisme en Tunisie, il répond : « le plus dur est derrière nous ».
Le président provisoire est aussi critiqué pour être « disponible pour la presse étrangère et pas assez pour la presse tunisienne » surtout en ce moment où la publication du «Livre noir» par la présidence de la République alimente les polémiques.