• Accueil
  • À propos
  • Contact
  • Mentions légales
webdo
FR AR
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
FR AR
webdo
No Result
View All Result
Accueil National

Emna M’nif : «l’avenir se conçoit dans la recomposition de la famille progressiste»

par webdo.tn
mercredi 9 novembre 2011 23:15
dans National
Emna M’nif : «l’avenir se conçoit dans la recomposition de la famille progressiste»
Share on FacebookShare on Twitter

Le verdict rendu par les urnes a été, comme chacun sait, un traumatisme pour les forces progressistes. Après le temps du choc, est venu le temps des explications. Dans beaucoup de formations politiques, l’échec a provoqué des dissensions. Peut-être Afek Tounès en administre-t-il la preuve à travers, d’abord, la démission d’Emna M’nif, figure charismatique du parti, ensuite celle de seize membres importants. Cette implosion du jeune parti qui a vu le jour en mars dernier a focalisé l’attention. Immanquablement, les yeux se sont tournés vers Emna M’nif pour tenter de comprendre sa décision qui a surpris plus d’un. Nous avons voulu à notre tour en savoir plus en lui soumettant quelques questions auxquelles la fondatrice d’Afek a répondu avec clarté et courtoisie, mais non sans la passion de la chose politique qui l’anime, ostensiblement.

Webdo : Vous avez déjà invoqué à plusieurs reprises les raisons de votre démission d’Afek Tounès, peut-on dire que la misogynie a été un facteur déterminant dans votre décision ?

Emna M’nif : « Honnêtement, la misogynie qui est un fait avéré dans la classe politique, n’a pas du tout été une motivation dans ma démission. Il s’agit plutôt de divergences d’opinions avec les responsables du parti, de lecture des événements récents et d’une conception de la démocratie. C’est une décision qui a été mûrement réfléchie. Pour aller dans le sens de votre question, je dois rappeler que ma démission a été précédée par celle du coordinateur du parti. Il n’en demeure pas moins que la présence des femmes dans les prises de décision dans les formations politiques, n’est pas aussi naturelle. Les portes ne leur sont pas toujours ouvertes facilement. De ce point de vue il y a long chemin à faire. Le combat prendra du temps. »

Webdo : Comment expliquez-vous que dans le parti Ennahdha, celui-là même qui représenterait une menace des droits de la femme, on enregistre 42 sièges pour les femmes sur les 91 élus ? Y a-t-il lieu de parler de paradoxe ?

Emna M’nif : « Il n’y a rien de paradoxal. Le mérite revient tout simplement à la loi électorale qui explique ce score. Si l’on procède à une lecture en termes de tête de liste, on trouvera que ce parti, si je ne m’abuse, n’a présenté que deux femmes seulement en tête de liste. Ce qui me semble important par conséquent ce ne sont pas les 24°/° qu’elles représentent, car à vrai dire les femmes à Ennahdha, sous cet angle, enregistrent un taux assez faible de l’ordre de 5°/°. On est très loin de la parité. Afek peut se targuer d’avoir eu 30°/°. Mais incontestablement c’est le Pôle Démocratique Moderniste (PDM) qui a honoré la parité. »

Webdo : « Quel est l’avenir politique d’Emna M’nif ? Sous quelles formes entendez-vous poursuivre votre militantisme ? Peut-on vous voir intégrer une autre formation politique ?

Emna M’nif : « Je voudrais d’abord préciser qu’avant le 14 janvier 2011 je faisais de mon mieux en participant à la vie publique à travers le syndicalisme. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais me dérober de l’engagement. Au moment où le pays connaît une extraordinaire ébullition. Alors sous quelles formes je continue l’engagement?

D’abord, il est nécessaire de prendre du recul, d’analyser le parcours qui était le mien, tirer des leçons. Mon parcours n’est pas sans faute, cela va sans dire, et un regard lucide et critique s’impose. Cela ne peut se faire sans la distance. Ensuite, il va falloir évaluer l’expérience qui est la mienne, mais aussi celle de la grande famille progressiste qui représente à peu près 60°/° du paysage politique.

Ce qui est important c’est d’être aussi observateur, mais observateur vigilant, participant aux débats, et non pas d’être dans la réaction.

J’ai tendance à considérer la politique comme un mouvement unificateur autour d’un programme, de valeurs en commun et de projet. La Tunisie a besoin d’équilibre démocratique et il n’est pas bon qu’il y ait une force, une majorité qui domine et écrase une minorité. Il faut par conséquent qu’il y ait des forces politiques plus ou moins équilibrées.

Webdo : Comment envisagez-vous le devenir des forces du progrès ?

Emna M’nif : « J’ai la conviction profonde que l’avenir se conçoit dans une recomposition de la famille progressiste. La démarche pour laquelle je penche et que je considère intéressante est une démarche constructive qui consiste à s’inscrire dans une dynamique de rassemblement. Et ce, dans le cadre d’une remobilisation large de la famille progressiste. »

Webdo : Depuis quelques jours on entend ici et là la formation d’un gouvernement d’union nationale, pour les uns, d’intérêt national pour les autres. Qu’en pensez-vous ?

Emna M’nif : « La terminologie est à mes yeux un leurre. C’est une manière de culpabiliser qui n’est pas sans rappeler un discours pas si lointain. L’intérêt national est une œuvre de tous. Que je sache, ceux qui refusent d’entrer dans le gouvernement de coalition, qui choisissent l’opposition, eux aussi ouvrent aussi pour l’intérêt national.

Deux alternatives se présentent : soit, on va vers un gouvernement de coalition en face duquel on a une opposition, comme le suppose le jeu démocratique ; soit, on opte pour des délégués qui s’occupent l’établissement de la constitution, et on nommera un gouvernement une fois que le fonctionnement interne de l’assemblée est mis en place. À cet égard je dois dire qu’il est choquant de voir que l’on procède à la distribution des fonctions alors que les règles de fonctionnement de l’assemblée ne sont pas encore instaurées.

Ne nous trompons pas : les délégués du peuple qui siègeront à l’assemblée ont pour principale tâche de doter le pays d’une constitution, tout en songeant à la meilleure façon de gérer les affaires. Et cette constitution ne peut se faire sans le recours à un référendum national. Je m’appuie sur deux arguments : 1) 51°/° de l’électorat potentiel a participé au vote, un tiers des voix ne s’est pas transformé en sièges. L’assemblée n’a pas par conséquent une représentation suffisante. 2) Nous devons prendre en considération la sanction du peuple. Il est souverain, et j’ajoute qu’il a besoin d’appropriation, autrement dit c’est le peuple qui adopte la Constitution. C’est lui qui décide en définitive.
Propos recueillis par Abbès Ben Mahjouba

Article suivant
Mehdi Haouas essaye d’inviter William, Kate et Elton John en Tunisie

Mehdi Haouas essaye d’inviter William, Kate et Elton John en Tunisie

Laisser un commentaire
Plugin Install : Widget Tab Post needs JNews - View Counter to be installed
  • Les plus récents
  • Les plus consultés
Coco Beach : 40 infractions relevées

Coco Beach : 40 infractions relevées

6 juillet 2025
Bizerte : Les déplacements vers Ghar El Melh, Ras Jebel et Sejnane interdits ce weekend

Tunisie : Un projet de loi visant à protéger les estivants

6 juillet 2025
Tunisie : Préavis de grève régionale dans le secteur privé à Sfax

Tunisie : Préavis de grève régionale dans le secteur privé à Sfax

6 juillet 2025
Tunisie - Récolte céréalière 2025 : Des volumes en hausse par rapport à 2024

Tunisie – Céréales : Plus de 9,2 millions de quintaux collectés à l’échelle nationale

6 juillet 2025

Les plus consultés

Mona Ezzine Dougaz

Hommage : Mona Ezzine Dougaz, une Tunisienne d’exception

par Hatem Bourial
4 juillet 2025

Les quantités de pluie enregistrées durant les dernières 24 heures

Tunisie : Les quantités de pluie enregistrées durant les dernières 24 heures

par Mohamed Hedi Touati
3 juillet 2025

Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

par Mohamed Fethi
3 juillet 2025

Kelibia, 7ème plus belle plage au monde

Fausse alerte : les plages tunisiennes au cœur d’une vague de rumeurs

par Khalil JELASSI
4 juillet 2025

Emna M’nif : «l’avenir se conçoit dans la recomposition de la famille progressiste»

Emna M’nif : «l’avenir se conçoit dans la recomposition de la famille progressiste»

par webdo.tn
9 novembre 2011

Dernières actus

Coco Beach : 40 infractions relevées
à la une

Coco Beach : 40 infractions relevées

par Wided Belhaj
il y a 13 heures

Lire la suite

Newsletter

Facebook Twitter Youtube RSS
webdo

Votre journal électronique de Tunis. Suivez toute l’actualité en Tunisie en temps réel : politique, société, culture, économie et plus encore. Webdo, une source fiable et indépendante au cœur de l’info.

Suivez-nous

Plan du site

  • Accueil
  • Chroniques
  • Culture
  • National
  • regions
  • Sport
  • Tribune

Tags

Algérie ARP arrestation BCT Cinéma condamnation corruption Coupe du Monde Décès Etats-Unis Festival Festival de Cannes Film FMI football france Gaza Grève guerre Iran ISIE israël Italie justice Kais Saied Libye Ligue 1 mandat de dépôt migrants Migration météo Ons Jabeur Palestine Pluie Prison précipitations présidentielle ramadan Sfax tennis Tourisme Tunis Tunisie Tunisie Telecom UGTT

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.

Logo Webdo
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.