La nomination d’un syndicaliste à la tête du ministère de l’Education fait couler beaucoup d’encre. Le Le secrétaire général de la Fédération de l’Enseignement secondaire, Lassaâd Yaacoubi est le premier à réagir.
Dans un post publié sur Facebook, Yaacoubi a affirmé que « les noms changement mais les revendications restent », faisant allusion à la nomination de Mohamed Ali Boughdiri comme ministre de l’Éducation.
Le dernier remaniement ministériel partiel opéré par le président de la République n’est pas passé inaperçu. C’est justement le cas de Mohamed Ali Boughdiri qui a attiré les lumières. Et pour cause, il serait l’expression d’un message envoyé par le président de la République à la direction de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Au fait il s’agit de l’ex-secrétaire général adjoint de la centrale syndicale et clairement adversaire de l’actuel patron de l’UGTT Noureddine Taboubi.
Désigné hier, ministre de l’Éducation, succédant à Fathi Sellaouti, Mohamed Ali Boughdiri s’était en effet opposé à la tenue du congrès extraordinaire de l’UGTT qui avait eu lieu en juillet 2021. Ledit congrès avait permis à l’actuel bureau exécutif d’être élus pour le troisième mandat exécutif.