La présidente du parti « La Troisième République », Olfa Hamdi, a décidé de tenter l’impossible : faire entendre sa voix au président Kaïs Saïed, dans une lettre ouverte, publiquement diffusée sur Facebook le 25 mars 2025. Le message ? Une offre de main tendue pour sauver la Tunisie… mais pas sans quelques conditions.
Mme Hamdi, à la tête de son parti unipersonnel a dépeint la situation économique du pays comme une urgence nationale, avec des réserves souveraines en chute libre et une dette qui grimpe plus vite qu’un toit de maison tunisienne sous une averse. Face à ces défis, la présidente propose, ni plus ni moins, qu’une coopération nationale pour éviter que tout parte en fumée. Mais ne vous y trompez pas, cette coopération n’a rien à voir avec une partie de Scrabble entre amis, il s’agit de sauver les meubles.
Elle rappelle, dans un ton solennel, que l’ère de la reconstruction institutionnelle est bel et bien terminée, comme l’hiver avec la neige fondue. Le projet constitutionnel est terminé, le président du Conseil des régions et des districts a été élu et maintenant, selon Mme Hamdi, le président doit se contenter de son rôle de « garant des institutions ». C’est-à-dire, être là pour ouvrir la porte lorsque les autres viennent proposer des idées et solutions, mais sans forcément y participer. En gros, « on attend que vous agissiez, mais pas trop près des décisions ».
Olfa Hamdi insiste sur le fait que son parti n’est pas là pour s’opposer, non, pas du tout ! Elle préfère tendre la main, en espérant que le président l’acceptera et qu’ensemble, ils « sauveront la Tunisie ». Mais attention, ce n’est pas un simple échange de politesses, il s’agit de répondre à une « exigence constitutionnelle ». Non, pas une simple suggestion, une obligation légale d’ouvrir le dialogue avec les forces nationales, pour éviter de finir comme un mauvais remake de l’histoire.
Enfin, la cerise sur le gâteau : un gouvernement de sauvetage, bien sûr, avec trois priorités stratégiques : la mise en place immédiate de la Cour, l’élaboration d’un plan d’urgence économique et, bien entendu, l’activation du dialogue social. Mais Olfa Hamdi ne craint rien : son parti est prêt à « contribuer activement », ce qui, dans le langage politique, signifie probablement « on a des solutions, mais il faut que vous nous écoutiez d’abord ».