Ah, la trottinette électrique… Ce phénomène qui débarque dans nos villes comme un bolide futuriste, mais qui, sur nos routes, fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel d’acier.
Depuis quand nos avenues n’avaient-elles pas eu un nouveau défi à relever ? L’état des routes ? Ça va encore, on n’est pas là pour faire de la dentelle. Mais les trottinettes, ça c’est l’apothéose !
Les voir se faufiler entre les voitures même sur les autoroutes, zigzaguant comme des ballerines sous l’effet de l’électricité, c’est un spectacle. Un véritable ballet acrobatique où les conducteurs de voitures n’ont qu’à espérer que leur frein à main soit efficace.
Et ce qui est drôle, c’est que ce n’est même pas leur faute. Non, elles, elles roulent fièrement, avec une autonomie de 25 kilomètres, comme si elles conquéraient les rues.
Mais entre l’état des infrastructures, les conducteurs de voitures prêts à doubler au moindre petit centimètre libre, et ces joyeux utilisateurs de trottinettes qui pensent pouvoir s’incruster sur des voies où même une petite souris hésiterait, c’est une question de temps avant qu’on assiste à un remake de « Fast & Furious » version pas vraiment réglée.
Alors oui, on peut applaudir la modernité, l’écologie, et le transport alternatif, mais force est de constater qu’il y a un petit détail qu’on oublie souvent : nos routes étaient déjà un casse-tête avec les voitures, mais avec ces petites bêtes à roues, il va falloir réfléchir à repenser l’espace public… ou du moins, les priorités de circulation.
Parce qu’au final, si la trottinette a trouvé sa place dans les villes, il serait peut-être grand temps que nos routes et nos mentalités s’adaptent à cette révolution… avant que le « chemin de fer » du XXIe siècle ne se transforme en une course folle.