Le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple et chef de la commission anti-corruption, Badreddine Gammoudi, a annoncé que le parquet a ouvert une enquête sur l’affaire de la contamination des barrages par les eaux usées.
Gammoudi a regretté, hier dimanche 7 mars 2021 que la plupart des barrages tunisiens sont alimentés par des stations d’assainissement telles que le barrage de Sidi Barrak.
Dans un post publié sur sa page Facebook, le député a qualifié ce qui se passe dans les barrages de « terrorisme d’État contre son peuple ».
Dernièrement, en rendant visite au barrage Sidi Salem à Béja, Gammoudi a dénoncé un scandale sanitaire, voire même un « crime contre les Tunisiens ».
Le député affirme avoir constaté que « la station d’assainissement de l’ONAS de Béja déverse ses eaux usées et polluées dans le barrage et ce sans que ces eaux ne soient traitées selon les normes sanitaires ».
Pour lui, il s’agit d’un crime contre l’humanité dont sont victimes les Tunisiens, d’autant plus que le barrage approvisionne la capitale Tunis, le nord-est, la région du Sahel et Sfax en eau potable.
Le député affirme avoir même inspecté des cadavres d’animaux, des saletés, des déchets, des eaux usées infectes, etc. dans ce barrage.