Le Parti destourien libre revient à la charge et réitère son appel à dissoudre le parlement et à organiser des élections législatives anticipées.
Dans un communiqué publié ce mardi 16 novembre, le PDL critique le président Kais Saied qui « persiste à ignorer une revendication populaire de dissoudre le parlement », réitérant, dans ce sens, « son appel à dissoudre le parlement et à organiser des élections législatives anticipées dans les plus brefs délais ».
Par ailleurs, le PDL s’est dit étonné de « la grande discrétion » qu’observe le pouvoir concernant le projet de budget complémentaire 2021 et le projet de budget 2022 et de « l’opacité » autour des politiques générales et des priorités établies.
Le PDL estime qu’il est désormais impératif de passer à une situation politique stable à travers des institutions démocratiques élues capables d’engager le processus de sauvetage du pays.
Le PDL propose également le démantèlement des associations et des « réseaux fréristes », le gel de leurs fonds bancaires et le transfert de leurs dossiers devant la Commission nationale de lutte contre le terrorisme tout en œuvrant à tarir les sources de financement provenant de l’étranger en faveur d’associations politisées.
Le PDL annonce, par ailleurs, l’organisation d’un rassemblement de protestation samedi prochain devant le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah pour exprimer son refus du laxisme en vigueur face aux « frères » en leur permettant « de se recycler et de réorganiser leurs rangs ».
Il y a environ un mois, le PDL avait déjà appelé le président de la République à fixer un délai pour la situation exceptionnelle, à lever l’ambiguïté et à mettre en place un mécanisme de contrôle neutre et indépendant des décisions souveraines.
Il avait également appelé à la dissolution du parlement, à la tenue d’élections législatives anticipées et à la publication d’une déclaration qui comprend les orientations générales et les politiques que l’autorité s’efforcera d’atteindre à travers la structure gouvernementale.