Les associations caritatives, à l’origine de la visite de Wajdi Ghanim en Tunisie, auraient eu la main lourde sur les honoraires du prédicateur intégriste. En effet, la somme de 20.000 dollars aurait été payée pour cette tournée de conférences.
D’autre part, il apparaît de plus en plus que le ministère, dirigé par Tarak Dhiab, aurait contribué à cette visite. En effet, une ristourne aurait été consentie pour la location du Palais des Sports d’El Menzah. Ainsi, seulement 2000 dinars auraient été payés par les organisateurs du meeting de Ghanim avec ses sept mille supporters présents.
Notons que les établissements relevant du ministère de la Culture (par exemple le centre culturel de Béja) ont décliné l’offre d’accueillir Ghanim, ce qui donc ne fut pas le cas pour le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Plus troublant encore, il se chuchote que ce serait sur intervention de l’épouse de Tarak Dhiab que cette ristourne a été rendue possible.
En tout état de cause, une autre question demeure : Comment Ghanim a-t-il obtenu son visa pour la Tunisie ?
En effet, l’octroi d’un visa à une personnalité interdite d’accès dans plusieurs pays ne peut logiquement se faire au niveau consulaire. Qui a donc donné l’aval politique pour cette visite, source de polémique ?
Les réseaux sociaux n’ont pas fini de démêler les tenants et aboutissants de ce véritable scandale (selon les uns) ou de cette légitime expression (pour les autres)…