Il semble que pour la coalition Al-Karama même les décès font l’objet de récupération politique.
Souffrant d’une maladie grave, la députée et dirigeante au sein du mouvement Ennahdha Mahrezia Laabidi est décédée en France ou elle résidait avant la révolution et où elle recevait les soins nécessaires.
Sauf que pour Abdelatif Aloui, Mahrezia Laabidi n’est pas décédée des suites de cette maladie mais plutôt des effets psychologiques de son différend avec Abir Moussi.
En effet, dans un post Facebook, Aloui est allé dans son « analyse », jusqu’à dire que le fameux différend entre Abir Moussi et Mahrezia Laabidi à l’ARP a été à l’origine de la détérioration de l’état psychique de la défunte ce qui a causé son décès.
« La défunte a été considérablement ébranlée par ce qui s’est passé avec Abir Moussi au parlement en juillet dernier. Les troupes de Facebook ont récupéré ces images pour s’attaquer à elle. Elle a été douloureusement blessée et est morte de chagrin, ce qui va m’arriver également », a-t-il posté sur son compte Facebook.
Décédée à l’aube ce vendredi 22 janvier, Meherzia Laabidi a assuré plusieurs responsabilités nationales et partisanes. Elle était vice-présidente de l’Assemblée nationale constituante (ANC), puis députée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et membre du Bureau exécutif du Mouvement Ennahdha.
Le chargé de communication à Ennahdha, Mohamed Khalil Baraoumi, a expliqué que la défunte est décédée des suites d’un accident vasculaire cérébral et n’a pas été contaminée par le Coronavirus.