Pour le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), la Tunisie est appelée à tous déployer pour mener les réformes nécessaires face à une crise particulière.
« Aujourd’hui, c’est le moment ou jamais de lancer les réformes indispensables pour la bonne marche de notre économie », a souligné, jeudi 1er octobre, Marouan Abassi, affirmant que « la Tunisie a toujours souffert d’un déficit de prise de décision, même avant la Révolution ».
Pour Abassi, » nous devons mettre en place les fondements d’une bonne croissance, qui se base sur l’impulsion des investissements productifs, de la production et des exportations », réitérant l’impératif de renforcer notre présence sur nos marchés classiques, notamment la Libye et l’Algérie.
« Nous faisons face à une crise particulière et dont les répercussions seront significatives sur tous les secteurs d’activité, d’où l’impératif d’avoir un esprit de solidarité, de soutenir notre production nationale, de limiter nos importations, d’exploiter rationnellement nos ressources et de veiller à surmonter les problèmes entravant un nombre d’activités, tels que le phosphate…, a-t- indiqué, cité par l’agence TAP.
Parallèlement, le gouverneur a appelé à lancer un programme de relance de l’économie afin d’aider les sociétés publiques (GCT…) à surmonter leurs difficultés financières, et à restructurer plusieurs activités dans le secteur privé, notamment, le tourisme, afin de tirer le meilleur parti de ces activités génératrices de richesse.
Finalement, il a recommandé, sur le moyen terme, d’accorder plus d’attention et d’appuyer un certain nombre de filières stratégiques, dont l’agroalimentaire, les BTE, le textile, les industries pharmaceutiques…, afin de réussir notre relance économique.